« De Arendt à Lacan, qu'en est-il de l'acte? » « Comment une ascèse de la parole qui consiste à dire des bêtises, bricoler du signifiant, gribouiller des petites lettres peut-elle produire le seul enseignement politique et par conséquent éthique qui vaille pour notre époque? » 1 C'est sous les auspices de cet exergue que nous vous proposons un séminaire qui fera des allers-retours entre la psychanalyse en intension et la psychanalyse en extension. Nous posons comme hypothèse que la passe est un acte politique, dont l'analyse en son déroulement aurait instauré l'espace. Allers L’hypothèse la plus générale: la tâche analysante mène à la dimension publique et politique (la passe) -Au sens où la tâche rend possible l’acte et la parole comme action politique -Au sens où la dimension publique est envahie par la dimension privée2 (fantasme et objet a) Ce qui en dérive : L’acte du psychanalyste serait essentiellement politique3 -Distinct de tout faire, il ne produit rien. Retours Il s'agira de revenir sur les schémas freudiens de la lettre 52 et de l’interprétation des rêves et d'en suivre la réécriture avec Lu. Cette réécriture permettra de lire le passage de la psychanalyse en intention à la psychanalyse en extension et d'en compléter la construction selon la topologie proposée à la fin d'Étoffe3, où l'on peut vérifier l'affirmation de Lacan selon laquelle « c'est à l'horizon même de la psychanalyse en extension que se noue le cercle intérieur de la psychanalyse en intension »5.
1. Lu. Michel Berteux, Guy-Robert Saint-Arnaud, Nicole Sottiaux, Jean-Michel Vappereau, P.9 Le séminaire débutera le mardi 4 février de 19h30 à 21h30 et se poursuivra un mardi sur deux . Local :D-542 Pavillon Marie-Victorin (UDEM) Entrée gratuite Les places étant limitées il est recommandé de vous inscrire ici : Celfudem@outlook.com
- Lamia Askafi ( CELF )
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